Conférence faite le 25 février 2010 au Lion's Club Overseas.
« LE POUVOIR EST FORT ÉPHÉMÈRE. LA CONNAISSANCE, ELLE, REPRÉSENTE UNE PUISSANCE EXTRÊMEMENT COMPACTE, EN ATTENTE DE L'AVENIR » Jacob BRONOWSKI (mathématicien britanico-américain d'origine polonaise, philosophe et poète)
Le thème du pouvoir intrigue depuis les temps reculés des philosophes de l'antiquité, en passant par Machiavel jusqu'aux chercheurs contemporains.
Quand nous évoquons la vie et les œuvres des plus illustres hommes d'Etat (César, Louis XIV, Bismarck, Talleyrand), courtisans (Castiglione), séducteurs (Casanova) et, escrocs de l'histoire, nous vivons trois mille ans d'histoire du pouvoir.
Robert GREENE auteur de « POWER : les 48 lois du pouvoir », reprend des anecdotes machiavéliques et nous comprendrons qu'un classique tel que Nicolas Machiavel, (grand penseur italien, diplomate et courtisan) ne vieillit pas.
Il dit « le monde est une immense cour où se trame toutes sortes d'intrigues. Alors, au lieu de nier l'évidence, tâchons d'exceller dans la course au pouvoir.»
(GREENE né en 1959, diplômé en lettres classiques de l'université de Berkeley, Californie.)
Mon propos de ce soir, n'est pas d'exceller dans la course au pouvoir mais bien de montrer que tout le monde peut avoir du pouvoir sur soi, pouvoir que je nommerais de la PUISSANCE sans être avide de pouvoir.
Qui parmi vous, nous, oserait dire qu'il n'a jamais été intéressé par le pouvoir ? Enfant ? adolescent ? qui n'a pas rêver à développer. Un ami me racontait combien le pouvoir l'a toujours intéressé « quand j'étais gosse, j'ai construit une roue hydraulique qui tournait très vite et me permettait d'imaginer une machine propulseé par mon petit moteur. »
LE POUVOIR... nous le désirons tous, nous en avons tous besoin, nous le pratiquons tous régulièrement.
Mais le POUVOIR c'est quoi ?
Etymologie : du latin populaire potere, pouvoir.
Plusieurs sens, sens 1 : le POUVOIR est la faculté, la capacité, la possibilité matérielle ou la permission de faire qq chose. du Larousse : autorité, puissance : parvenir au pouvoir. Faculté de faire. Influence.
Par pouvoir, j'entends la capacité de contrôler les personnes, les événements et soi-même ;
J'entends la manière propre à chacun d'influencer une autre personne et d'entrer en relation avec elle pour atteindre un objectif ou remplir un besoin.
L'abus de pouvoir a bcp à voir avec le fait que quelqu'un n'est pas centré ou n'est capable de se référer ni à lui-même ni aux autres. Au lieu d'être satisfait de soi et en contact avec soi et d'entrer ainsi en contact ouvert avec les autres en fonction de ses propres besoin, on exploite les autres pour son propre Ego. Le pouvoir est l'ascendant, l'emprise, la domination qui sont exercés sur une personne ou un groupe d'individus. Il peut être physique, morale ou psychologique (le harcèlement morale ..) Il permet à un individu ou à un groupe d'appliquer, de faire exécuter ou d'imposer, subtilement ou éventuellement par la force, des décisisons dans des domaines très variés (culture, économie, politique ...).
Si la définition du pouvoir est strictement une question de contrôle sur les autres, nous en ressentons les effets dans notre vie professionnelle et dans nos relations personnelles. (dominant, dominé, autocratie, démocratie).
Marie-France HIRIGOYEN, psychiatre, psychanalyste et psychothérapeute familiale, formation en victimologie, le décrit très bien dans son livre « le Harcèlement Morale : la violence perverse au quotidien ».
Elle distingue d'abord :
- ceux/celles qui se laissent généralement dominer : et ceux-là comprendront le mécanisme utilisées par ceux qui les manipulent et il ils découvriront comment y parer ;
- ceux/celles qui exercent du contrôle sur les autres : apprendront comment cesser les jeux de pouvoir sans perdre leur puissance ; ( « Les manipulateurs sont parmi nous « d'Isabelle NAZARE-AGA »)
Je choisis ce soir de vous montrer que tout le monde peut avoir du pouvoir sur soi, pouvoir que je nommerais de la PUISSANCE (et cela sans être avide de POUVOIR.).
Nous verrons comment nous pouvons nous servir de notre puissance personnelle pour obtenir ce que nous voulons, comment nous pouvons puiser dans nos ressources individuelles pour positiver des situations (qui, autrement aboutiraient à un sensation d'impuissance.
Comment peut-on acquérir cette qualité, ce genre de pouvoir non-abusif ?
Le pouvoir global d'une personne, son charisme, émane de différentes sources : connaissance, communication, amour, passion, transcendance, enracinement, et aussi contrôle. Il dépend donc de la manière dont la personne a développé chacun de ces éléments, et tous contribuent à sa capacité d'agir sur le monde.
Chacune de ces sources contribue à rendre l'individu capable d'exercer une influence sur le monde ! sur notre microcosme.
Voyons les grandes lignes des sept sources de cette sorte de puissance.
Sa répartition tire son origine d'une théorie très ancienne : celle des CHAKRA,le terme est auj plus connu pour désigner des « centres d'énergies spirituelles » issus d'une conception du KUNDALINI-yoga et qui pourraient être localisés dans le corps humain. (il y a 7 centres de chacra principaux et des milliers de chacras secondaires).
Ils correspondent respectivement à –1. la terre, 2.- la sexualité, 3.- le pouvoir, 4.- le cœur, 5.- la gorge, 6.- le « troisième œil », et 7.– le cosmos.
En s'inspirant en gros de ces chakras nous donnerons un autre nom :
l'enracinement (grounding)
la passion
le contrôle
l'amour
la communication
la connaissance
la transcendance
Il est important de voir que chaque source personnelle représente une aptitude spécifique capable d'induire des changements et capable de devenir un être humain réellement en contact avec tout sa puissance personnelle.
Sources de puissance personnelle
1. L'enracinement (grounding) : source importante de pouvoir.
Nous tenir ferme sur le sol, occuper l'espace qui nous est imparti, nous sentir enracinés et à l'aise lorsque nous sommes debout, que nous marchons, que nous courons, voilà une source importante de pouvoir.
Quand cette aptitude à l'enracinement est bien développée, Il ne sera pas facile de nous faire changer d'avis parce que nous sommes bien dans notre centre de gravité ; cette capacité physique d'équilibre ou d'enracinement se traduit par un corollaire psychologique de stabilité mentale.
Chaque source peut-être insuffisamment développée, voir in carrément absente, ou développée à l'excès, au point de supplanter les autres.
Chaque source de puissance personnelle peut se trouver :
« sous-développée » : au point d'être pratiquement inexistante. La personne qui n'est pas assez enracinée est physiquement instable, vacillante, facilement apeurée, facile à écarter et à entraîner, une personne influençable, qui, se laisse porteée par les vagues, c'est facile de lui faire peur. Elle tombe facilement, n'est pas sûre d'elle, timide, a du mal à s'affirmer, n'ose pas dire « Non », va se laisser « bouffer » par les autres...... facilement influençable......
« sur- développée » : elle est perçue comme obstinée, rigide, insensible, lourde, froide , branchée sur ses idées, personnes qui ont du mal à changer d'avis, à accepter un changement.
2. La passion : Capacité qui peut mobiliser les gens et les stimuler.
Le pouvoir de la passion est le pouvoir de créer, de recréer, de transformer, de s'enflammer d'énergie pour produire un changement soudain. Ou de détruire.
On pense généralement à la passion en terme de sexualité ; s'il n'existait pas de passions sexuelles, il n'y aurait pas eu Roméo et Juliette, des mariages mixtes, des amours non partagés. Mais la passion nourrit aussi ... le zèle des missionnaires ...
Qui n'a pas développé ce pouvoir, est peu capable d'excitation, on le perçoit comme ennuyeux ou dépourvu d'énergie.
Une personne « sous – développée « dans ce domaine –sans passion- est imperturbable, donne un aspect terne, impression de pas assez vivant, pas vibrant, sans ressort, éteint .
Quand il y a trop de passion, celle-ci a tendance à se manifester sous forme d'énergie effrénée, le plus souvent sexuelle et/ou violente, ou bien l'explosion, excitées, tête brûlée, qq'un qui prend trop de risques inconsidérées, prendra des décisions sur base émotionnelle et passionnelles et pas sur base de réflexion.
3. Le contrôle : c'est la capacité de manipuler de manière agressive l'environnement et les personnes, physiquement ou psychologiquement, d'exercer des manœuvres sur un environnement.
Exemple : expérience Milgram : Stanley Milgram, psychosociologue de l'université de Yale élabore une expérience : sur une pseudo-recherche éducative censée déterminer les effets d'une puniition sur la mémorisation.
L'homme adopte le statut d'enseignant ui doit envoyer des chocs électriques à un apprenant, chaque fois qu'il se trompe en apprenant une liste de mots, chaque choc est plus fort que le précédent. Les 2 hommes ne se voient pas, mais s'entendent. Quand l'enseignant hésite, un expérimentateur garant de la scientificité de la procédure. En réalité, les chocs sont factices et la voix de l'apprenant est préenregistré.
Cependant, ajoutons que le contrôle est une source non négligeable de puissance à laquelle nous pouvons faire appel quand les événements tournent au délire et menacent notre vie ou notre survie.
La forme extrême du contrôle, - surdéveloppé est représentée par la « personnalité compétitive ». Contrôle sur l'autre, autoritarisme, forcer les choses dans leur sens. Manipulateurs intolérents, ils ne lâchent pas. C'est la personne hautement compétente en jeux de pouvoir ; de son point de vue, chaque échange est l'occasion de voir qui est le meilleur, qui a raison, qui en sait plus, qui possède telle ou telle commodité matérielle, qui est « le meilleur », le plus malin, le plus riche, le plus fort, le plus rapide, celui qui a le plus de .... Celui qui a raison ou celui qui connaît davantage de choses...
Un développement insuffisant de contrôle, quand cette source de puissance est - sous-développée, ces personnes n'arrivent pas à contrôler leurs sentiments, leurs paroles, leurs actes, leur nutrition. En général, elles n'obtiennent pas des autres ce qu'elles désirent, et passent pour perdantes. Ils n'arrivent pas à faire face à leur environnement interne ou externe et, qui sont des VICTIMES permanentes. Quelqu'un de passif, qui va laisser faire : « je n'y puis rien, c'est comme ça... ». C'est le patron qui attend que ça « tombe tout cuit ». Ils ne font rien pour que cela change.
Sur le plan interne, ils sont dépendants : ils sont déprimés, insomniaques, indolents, boulimiques, anorexiques. Et ils recourent à des produits chimiques : antidépresseur, calmants ... Sur le plan externe, ils sont en difficulté sociale : Ces personnes manquent de discipline, ont du mal à maîtriser leurs émotions, de contrôler ce qu'ils disent, ce qu'ils font. Ils sont en général incapables d'obtenir ce qu'ils veulent et on les considèrent comme des « perdants » ou des « non gagnants « n'osent pas faire face, « j'aurais dû ».
4. L'amour : tout le monde veut aimer et être aimé.
Et pourtant, Il y peu de gens qui reconnaissent la puissance de l'amour au-delà des plaisirs évidents qu'ils procurent : et, il y en a encore moins qui développent complètement cette forme de puissance.
L'amour est beaucoup plus vaste que les plaisirs évidents qu'il procure. Il confère une puissance énorme pour surmonter les obstacles de vie. IL UNIT LES GENS ; il crée des liens affectif entre 2 êtres humains. On est relié l'un à l'autre. Il leur permet d'accomplir ensemble les tâches les plus ardues. L'amour a le pouvoir de nourrir, de guérir et d'insuffler de l'espoir ; il peut nous faire émerger des situations les plus désespérées.
Ex Haiti : les secouristes, les bénévoles........ Boris Cyrulnick, cite des cas de résilience célèbres : Maria Callas, Barbara, Georges Brassens ( résilience : qui présente une résistances aux chocs).
Quand cette source de puissance est sous-développée : on prend des décisions sur base de rentabilité, et pas au niveau humain, Ex : SNCB. Cata strophe de Halle mégalomanie pour construction de la gare de Liège et pas investissement pour la sécurité des voyageurs. La personne est froide, incapable de ressentir de l'affection ou de l'empathie pour les problèmes d'autrui ; elle est incapable de ressentir les bienfaits de son affection ou de celle des autres, de donner de la tendresse ou d'en recevoir, ne tient pas compte de l'autre en tant que personne.
Quand cette forme de puissance est trop développée : les gens ne peuvent pas s'empêcher de faire des sacrifices excessifs – tout en négligeant de prendre soin d'eux-mêmes – et de faire preuve d'une telle abnégation envers les autres que leur vie devient parfois un véritable calvaire. Ils donnent trop de place au lien, prennent des décisions sur bases affectives et non sur base de la réalité. Peut mener au burn-out.
Quand ils sont motivés par l'amour, les gens unissent leurs énergies pour travailler au bien-être de tous les êtres vivants – pas seulement de leurs proches.
5. La communication : c'est la capacité de transmettre des informations.
C'est un processus transactionnel entre deux personnes ou plus, qui implique deux opérations distinctes : l'émission et la réception du message, la parole et l'écoute. (savoir écouter – l'écoute active) et oser dire. Montrer à l'extérieur ce qu'il y a à l'intérieurde soi, donner-recevoir-partager, accueillir ce qu'il y a à l'intérieur de l'autre. La communication est essentielle pour la transmission des connaissances, pour des relations amicales, efficaces et satisfaisantes, pour le développement de l'éducation émotionnelle et pour la résolution de problèmes.
La personne qui est incapable de communiquer est incapable d'apprendre qq chose ou d'apprécier la présence des l'autres. Incapable de recevoir. Quelqu'un qui a du mal à intégrer, à écouter les autres, égocentrique, tourné vers lui-même.
Par contre, celle qui développe cette aptitude au détriment des autres : surdéveloppée est dans l'agitation sociale au détriment de l'action (rituel, passe-temps, agitation verbale) sans vérifier la véracité de ses informations ou les effets nuisibles de ses propos sur les autres. Transmettent des rumeurs = poison dans les entreprises, dans les systèmes familiaux. Dans l'entreprise, c'est celui qui dit comment il faut faire mais n'est pas efficace.
6. La connaissance : capacité d'utiliser les informations pour les organiser, pour prévoir.
C'est le visionnaire, la personne qui perçoit le processus. La puissance de l'information-la connaissance réduit l'incertitude, cad qu'elle nous permet d'anticiper et, par conséquence, d'exercer un certain contrôle sur l'avenir, de faire des pronostics.
Quand nous avons des informations, nous sommes en mesure de dire ce qui va se passer, nous pouvons provoquer des événements ou bien les empêcher de se produire. Anticiper les événements. La connaissance, se présente sous quatre aspects différents : la science, l'intuition, la sagesse et la vision.
L'information scientifique provient de l'observation méthodique de variables et des effets qu'elles produisent les unes envers les autres ;
L'information intuitive ne provient pas de l'observation scientifique, c'est une compréhension (logistique : relatif au raisonnement – relatif à l'organisation d'un service) logique ou globale des lois de la nature ;
La sagesse, provient de la connaissance des événements passés, soit par l'expérience personnelle, soir par l'étude de l'Histoire. La sagesse nous donne accès à des informations précieuses pour aider les gens à anticiper les événements bien que ces informations ne soient pas d'une exactitude rigoureuse, comme dans le cas de l'intuition ;
La vision est la capacité de voir ce que réserve l'avenir, non pas par des extrapolations scientifiques mais par la perception réelle d'événements futurs sous forme de visions ou de rêves.
La santé s'améliore par le savoir psychologique et médical, la sagesse se développe grâce aux études et les relations interpersonnelles progressant grâce à l'éducation émotionnelle.
L'ignorance est la conséquence du sous-développement de cette forme de puissance. C'est avoir le nez sur le guidon. Incapacité d'anticiper, de prévoir. La personne agit au coup par coup, pas dans une vue globale des chose. La personne a une difficulté à apprendre des événements ?
Une confiance excessive envers le pouvoir de connaissance, surtout enverpersonne cherche tellement à comprendre ce qu'il y a derrière les choses qu'elle en oublie de vivre.
Toutes les formes de puissance travaillent en synergie.
Une alliance très puissante sera celle de la communication avec la connaissance et l'amour. On rencontre chez les grands maîtres qui ne cherchent pas à intimider les gens pour les comvaincre mais qui communiquent en s'inspirant pour l'amour de la vérité et le respect des êtres humains.
Les connaissances communiquées avec amour donnent la liberté de comparer ce qu'ils savent déjà à ce qui leur est transmis si bien qu'ils peuvent se faire une opinion personnelle selon leurs propres critères ; ce qui leur permettra de développer leur propre puissance.
Au contraire la communication alliée au contrôle , donne un effet e paralysie.
7. La transcendance : En lien avec ce qui nous dépasse.
C'est le pouvoir de se détacher de ses désirs et de permettre aux événements de suivre leur cours sans affecter notre intégrité personnelle, ou notre « ego ».
C'est la puissance qui provient de la capacité de garder son sang-froid au milieu d'événements déroutant, c'est le pouvoir d'échapper à la tyrannie des mots et des concepts qui nous forcent à voir le monde selon le point de vue de qq'un d'autre, c'est le fait de se rendre compte de la relativité de la vérité, c'est la puissance qui provient d'une prise de conscience réaliste de l'insignifiance humaine dans l'univers, c'est le fait de se rendre compte du peu d'importance de notre rôle dans l'aspect dérisoire de nos succès, de nos échecs, de nos peines ou de nos joies, la transcendance nous permet de « sublimer » une situation et de maintenir une impression de puissance indépendamment des conditions matérielles.
Quand la transcendance est sous-développée, les gens se sentent obligés de penser qu'ils sont le centre de l'univers, ils estiment qu'ils connaissent la vérité et que leur opinion personnelle est le reflet exacte de la réalité. Trop terre à terre dans leur petit monde, difficultés d'imaginer qu'il y a un au-delà. Monde étroit, métro-boulot-dodo, cadre de référence restreint. Pas d'humanisme - Ils se tourmentent au sujet de diverses choses et s'y cramponnent sans se soucier pour les autres et pour eux-mêmes ; Tout cela les rend égoïstes, insensibles aux autres êtres humains et à l'environnement.
Est trop développée, la transcendance provoque un détachement presque totale des relations humaines. C'est comme si la personne partait à la dérive, abandonnant les affaires de ce monde et les autres sources de puissance. Illuminé. Ils ont les pieds 10 cm au dessus du sol, avoir la tête dans les étoiles. On peut considérer cela comme un état mystique mais il s'agit souvent d'une dangereuse perte de puissance qu'on diagnostiquerait comme étant de la shizophrénie !
En Conclusion
Nous avons besoin de développer l'équilibre des 7 sources de puissance personnelle, et s'il y en a un qui manque il y a un problème.
Les diverses sources de puissance personnelle sont à la portée de chacun de nous et peuvent être développées. Une option offerte est basée sur la croyance que c'est possible - d'avoir de la puissance, de se sentir heureux, de se sentir bien en vie, d'avoir des amis intimes, d'être apprécié par ses collègues de travail, ses concurrants dans les affaires ou ses employés.
Et, en même temps, c'est possible d'être honnête, prévenant, de se laisser guider par sa conscience dans chacune de ses actions, d'utiliser au maximum sa puissance personnelle, basée sur la coopération entre pairs, sur la bienveillance, n'entraînant pas la domination, avec la capacité d'amener un changement par la coopération entre les individus.
Bibliographie
- « Le Prince » : Machiavel ed Librio
- « Power » Les 48 lois du pouvoir – Robert Greene ed ; à contre / courant
- « L'autre face du pouvoir » Claude Steiner ed Desclée de Brouwer
- « Les manipulateurs sont parmi nous » : qui sont-ils ? comment s'en protéger ? Isabelle Nazare-Aga
- « Le Harcèlement Moral » : La violence perverse au quotidien – Marie-France Hirigoyen
- « Pouvoir et Autorité » de l'organisation à la nation/ Ed AT collection de dossiers thématiques
- Actualités en Analyse Transactionnelle : « Le pouvoir autocratique » Alan Jacobs n° 46
- Actualités en Analyse Transactionnelle : « Les jeux de pouvoir en entreprise » Kreyenberg ? n ° 107